On y serait arrivé
à pied, à pas lents, délaissant pour une fois automobiles, autoroutes,
et ces montres qui vous donnent le centième de seconde. On aurait
pris le temps de sentir la terre et les pierres sous ses souliers,
de s'arrêter boire l'eau à une source, pris le temps de dire bonjour...
<<< Jean-Michel Goux,
Grasse au temps des parfumeurs, page 7 >>> |
Mais en fait...
à quoi pense ce guide à la fin d'une saison de randonnées
?
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...Quand il nous
arrive de devoir renoncer à la vitesse, par exemple de devoir abandonner
l'auto pour la marche, nous sommes frappés de constater comme les
sensations, moins nombreuses, sont redevenues par contre plus denses,
plus réelles, plus riches, et nous ne sommes plus sûrs de n'avoir
pas, tout compte fait, gagné au change.
<<< Charles Baudoin,
Le mythe du moderne,
cité par Denis Grozdanovitch, Petit traité de désinvolture, page
235 >>>
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